Le marché du faux ne touche pas seulement les sacs à main.
Mais aussi, et de plus en plus, les médicaments. Ces derniers peuvent avoir des effets graves, puisqu'ils sont sans effets ou pire, toxiques. Selon les estimations, entre 1 et 3 % des médicaments vendus sur ordonnances en Europe seraient falsifiés. Pour contrer ces pratiques peu scrupuleuses et protéger les patients, le Parlement européen vient d'adopter de nouvelles règles. Il ne reste plus que le feu vert du Conseil pour que les pays membres se lancent dans la bataille.
La nouvelle législation vise à empêcher les médicaments falsifiés de pénétrer dans la chaine d'approvisionnement légale. Les voies classiques, mais surtout les ventes sur internet, car c'est principalement là que les faux se vendent, seront désormais mieux contrôlées. Et notamment par des mesures de traçabilité et des sanctions à l'encontre des faussaires.
Un code d'authenticité figurant sur la boite du produit (qui sera cachetée) permettra de suivre les produits tout au long de la chaine de distribution. Ainsi, votre pharmacienne pourra, au moment de vous vendre le médicament, vérifier le numéro de série.
D'autre part, les pharmacies en lignes autorisées à exercer, le talon d'Achille de la vente de médicaments, porteront un logo commun, reconnaissable dans l'ensemble de l'UE. Un lien renvoyant au site web de l'autorité nationale ayant accordée la vente de médicaments au site sera aussi obligatoire. Il délivra de nombreuses informations utiles pour le malade.
M.R