Tom Guilmette vit à Boston. Il est cadreur, réalisateur, monteur. Spécialisé dans la captation des sports.
Début février, il dégote une pige pour aller filmer le Championnat du monde de Ping Pong qui se tient à Las Vegas. Deux têtards qui s’affrontent devant une table avec des poêles à frire et une balle en celluloïde qui tape des allers-retours entre les deux.
Pour la pige, on lui confie une Phantom Flex. Une caméra capable d’enregistrer des séquences à 2500 images/seconde. Le soir, après la finale, avant de rentrer au bercail le lendemain à l’aube, tout le monde plie le matos. Entre deux malentendus et trois sourires entendus, Tom se retrouve avec la Phanton dans sa piaule d’hôtel. Avec toute une petite famille d’objectifs, quelques projos et quelques heures à tuer. Il est deux heures du mat’, son réveil est programmé à six heures.
Tant pis pour le sommeil.
Pendant quatre heures, il immortalise tout ce qui lui tombe sous la main.
Le lendemain matin, pas de velours, direction le camion de prod’ pour déposer l’engin, siffler un kawa, fumer une tige. Et siffloter, l’air de rien.
Locked in a Vegas Hotel Room with a Phantom Flex
(Évoqué par Miss Pamplemousse devant une bière, retrouvé sur Écrans.fr)