La décision du tribunal de commerce Paris, cassant l’engagement qui liait la ville de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) à un cheikh saoudien, a relancé le projet Eollys.
Le projet Eollys - Levallois - Pierre Epstein et Sylvain Glaiman
Les porteurs du projet peuvent dors et déjà se mettre à la recherche de nouveaux investisseurs, « La Ville de Levallois et le groupe Semarelp (société d’économie mixte de Levallois-Perret, ndlr) ont retrouvé l’intégralité de leurs droits pour mener à bien l’opération des Tours de Levallois », a précisé la municipalité dans un communiqué.
Pour rappel, en juin 2008, Mohamed bin Issa al-Jaber avait acheté les droits à construire (240 millions d’euros) des Tours Eollys, hautes de 164 mètres, qui devaient être livrés en 2012. Suivent alors, plusieurs retards de paiements, le cheikh saoudien, étant plutôt réticent à l’idée de sortir son chéquier… La mairie de Levallois, dirigée par Patrick Balkany, décide de saisir la justice pour faire annuler l’opération.
Le projet Eollys - Levallois - Pierre Epstein et Sylvain Glaiman
Aujourd’hui, le projet refait surface, les deux Tours de 40 étages (125 000 m²) doivent abriter 82 000 m² de bureaux, un hôtel luxueux (16 étages) de plus de 400 chambres, 40 boutiques haut de gamme et un restaurant gastronomique.
Le site du projet
Source : Batiactu
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Eollys • Gratte Ciel • Haut-de-Seine • Levallois-Perret • Mohamed bin Issa al-Jaber • Paris • Patrick Balkany • Semarelp • Tours
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 02 avril à 12:49
Un cheikh saisi par le fisc
Mohamed Bin Issa al-Jaber avait été choisi par Balkany pour construire des tours de plus 150 mètres à Levallois.
Le cheikh saoudien Mohamed Bin Issa al-Jaber, qui s'est fait connaître en s'alliant à Patrick Balkany dans le projet pharaonique de tours jumelles de 40 étages et de 164 m de haut dominant la Seine à Levallois, a quelques soucis avec le fisc. Le Trésor public lui réclame des dettes fiscales et sociales. Pour se payer, l'administration a débarqué au beau milieu d'un de ses hôtels, Amarante à Cannes, pour en saisir les meubles et les faire vendre aux enchères. Le milliardaire possède près d'une trentaine d'hôtels en France.
Une enquête sur la situation financière de JJW, son entreprise, a été diligentée par le tribunal de commerce de Paris. Contactés par téléphone, JJW France et maître Ardavan Amir Aslani, avocat des principaux créanciers, se sont refusés à tout commentaire.
C'est sans doute en raison de ses déboires que les investissements à Levallois ont capoté. En juin 2008, Mohamed Bin Issa al-Jaber avait acheté 240 millions d'euros les droits à construire ces futurs immeubles qui devaient être livrés en 2012, selon La Gazette des communes. Accumulant les retards de paiement, le cheikh saoudien a été débarqué par Balkany, qui l'avait pourtant choisi trois ans auparavant.
Et vendredi dernier, le tribunal de commerce de Paris a condamné le magnat saoudien à payer 20 millions de dommages et intérêts à la ville.