L’ancien vice-président américain qui s’est investi comme on le sait dans la défense de l’environnement, au point de recevoir en 2007 le Prix Nobel de la Paix vient d’affirmer que le changement climatique s’impose encore plus rapidement que ne laissait prévoir les prévisions les plus pessimistes.
Il vient de déclarer au Forum économique mondial de Davos que de récentes observations révèlent que la crise climatique est nettement plus grave et rapide que ne l’ont montré les projections les plus inquiétantes du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat, le Giec.
Son pessimiste est fondé sur la fonte plus rapide qu’attendue de la banquise du pôle Nord, ce qui laisse craindre qu’elle pourrait disparaître d’ici cinq ans, de quoi rendre obsolètes tous les plans d’action en cours d’élaboration.