Éditeur : JC Lattès - Date de parution : 09/02/2011- 266 pages
Estelle, la cadette d’une fratrie, a vécu les tromperies et les mensonges de son père. Un père coureur de jupons et une mère qui ne voyait rien. Des frères et des sœurs plus âgés et Estelle s’est très vite retrouvée seule avec ses parents. Son père a pris la poudre d'escampette les abandonnant elle et sa mère. Quelques années ont passé, Estelle a préféré quitté Paris pour s’installer dans une ville de Charente-Maritime où elle vit avec Vanessa. Les fêtes de Noël approchent et Estelle les redoute. Elle voudrait s’y soustraire pour ne pas voir sa famille.
Tous les ingrédients étaient réunis dans ce roman pour qu’il me plaise… Le poids de l’enfance qu’Estelle porte comme une croix, les peines et les souffrances accumulées, non dites. Sa façon d'agir, éviter sa famille pour ne pas faire face aux jugements. Et surtout la culpabilité qu’elle traîne. Culpabilité d’avoir couvert son père, de n’avoir rien dit à sa mère. Estelle s’est considérée très tôt comme" un trait d'union entre ses parents". Un rôle pour les maintenir ensemble. Ce qui n'a pas empêché son père de partir.
Mais, voilà, je me suis enlisée dans cette histoire. Très vite, j'ai trouvé que les questions d’Estelle sur sa vie et ses choix tournaient en boucle. Et même si je comprenais Estelle, sa mélancolie a fini par m'agacer. J'ai eu l'impression qu'elle s'enfermait dans sa coquille et qu'elle s'y complaisait presque. Il y a également Vanessa. Une femme affirmée qui n'a pas froid aux yeux. Leur amour y est décrit avec sensibilité. Mais, hélas, ça n'a pas suffi pour que l'étincelle s'allume.
Vous l'aurez compris, ça n'a pas été le coup de foudre entre ce livre et moi...
Le billet de Cathulu beaucoup plus enthousiaste que moi !