Triste comédie qui met en scène :
- des médecins fous cachés dans les bus d’équipe, centrifugeuse de sang dans la main et protocole dopant dans la tête, mais drapés de vertu dès qu’il s’agit de parler de médecine,
- des avocats véreux invoquant le « Droit » avec un D majuscule pour défendre des sportifs millionnaires sans foi ni loi, rabaissant ainsi nos règles et principes à la vulgarité d’un discours médiatique maîtrisé de bout en bout,
- bassesse enfin du sportif tricheur, rêvé modèle pour la jeunesse, et finalement vulgaire petit tricheur obnubilé par le fric et la notoriété, quel qu’en soit le prix.
Le sport et le fric. Sujet qui nous oblige régulièrement, ici au Comptoir, à remettre en perspective les ressorts premiers du sport et de l’athlète. Avec des conclusions qui feraient froid dans le dos des fédérations sportives internationales devenues de vulgaires promoteurs financiers et commerciaux d’un business où la compétition sportive devient support promotionnel alors qu’elle devrait être vecteur d’éducation et d’épanouissement physique et moral pour les individus.
Aujourd’hui, Contador, ses avocats, et l’Espagne (pays où le dopage est roi nous l’avons déjà écrit à plusieurs reprises) se moquent du monde (voir ici); puisse l’UCI et l’AMA ne pas lâcher le morceau…