Le monde entier soutient la Révolution Égyptienne
Une révolution qui a tenu en haleine le monde entier, encore une fois, les égyptiens ont su tirer profit des médias sociaux, tout comme en Tunisie peu avant eux, au point où Internet soit complètement coupé dans tout le pays. Un vaste élan de solidarité mondiale avec le peuple égyptiens a continué quant à lui et c'est sur Twitter, Facebook et autres outils 2.0 que les gens viennent exprimer leur révolte et leur injonctions afin que Moubarak quitte le pouvoir. 1000memories créer une page dédiée à tous les martyr de cette révolution, Google mets en ligne un service qui permet aux égyptiens de tweeter depuis une ligne téléphonique, ses messages vocaux sont même traduit par la foule.De l'ingérence 2.0 ?Toutefois, avons-nous le droit de faire ça? Est-ce que cela n'est pas une nouvelle forme d'ingérence? Une "ingérence 2.0"Aujourd’hui, les superpuissances ne sont plus les Etats, mais plutôt des entités transnationales, désorganisées aussi bien réelles que virtuelles, c'est les Google, les Anonymous et tous c'est gens qui se regroupent sur Facebook afin de revendiquer à l'image de la campagne "nous sommes tous Khaled Said". Nous sommes passé du Pax Americana au "Pax Interrete", et dans cette ère ou Internet contrôle tout et tout le monde, est-ce que la nouvelle définition de l'ingérence n'est-elle pas celle d'un groupe de personnes quel que soit son origine et quelques soient ses intérêts/motivation (fussent-ils nobles) qui agit et interfère sur la destinée d'une nation (et donc viole sa souveraineté) ? Il est clair que partager l'information, « informer », ne rentre pas dans ce cadre mais soutenir activement via les nouveaux outils du web un mouvement social dans un pays étranger c'est de cela dont je parle. Est-il légitime que nous, simples citoyens loin de l’Egypte, soyons aussi pendant un temps des Khaled Said ?Je n'arrive pas à trancher sur la question, je vous laisse m'éclairer avec vos avis en commentaires.[Source photo : GlobalVoice]