Hémorragie des militants, démissions de membres de la direction, le NPA est en pleine crise après son congrès tenu ce week-end. La faute à Jean-Luc Mélenchon ? Peut-être mais pas seulement. L’ancien trublion socialiste qui a fondé son propre parti n’en finit plus de semer le doute chez ses camarades communistes et trotskistes. Car sous fond d’unité de la gauche anti-capitaliste, c’est surtout sa propre candidature à l’élection présidentielle qui divise et surtout son non-renoncement à des alliances avec le PS comme ce fut le cas lors des élections régionales où un accord a pu être trouvé entre EE-Les Verts, le Front de gauche et les socialistes au lendemain du 1er tour.
Malgré la réussite du modèle « Limousin Terre de Gauche », l’accord qu’étaient prêt à passer les candidats NPA avec les socialistes ne fait pas vraiment d’émules ailleurs et fait même plutôt penser au village d’irréductibles gaulois tant il rassemble contre lui ; alors que la question du voile n’est toujours pas tranchée après une candidature aux régionales qui a beaucoup perturbé dans les rangs du jeune parti.
Certains de la ligne des « unitaires » sont partis rejoindre le parti « ouvert » de Mélenchon laissant à Besancenot le soin de préparer sa 3ème candidature à l’élection présidentielle après deux échecs successifs en dessous des 5 %.
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