Heures claires, Heures sombres. Espoirs et illusions d’un Outremérien !

Pas encore lu mais simplement feuilleté quelques pages de ce livre qui rejoint peut-être mes espoirs et mes désillusions.

Félix Louis COURBAIN parle de son père !

Il cadre tout de suite son propos pamphlétaire dans la colonie des années 50 qu’il n’hésite pas à comparer, sous certains aspects, à l’Afrique du Sud de l’appartheid !

Sous l’effet du vent de la réforme qui souffle, le mur va s’effondrer ou plus exactement se fissurer comme un mur d’argile.

Félix Louis, dans un prologue émouvant montre ce que peut-être le regard d’un gamin sur son père : COURBAIN Louis Thècle, son père sans doute, mais un Don Quichote aussi dans toute la démesure d’un combat que Cervantes nous a habitué à connaître.

Félix Louis aura eu la chance de rencontrer quelques personnes qui sont notre histoire de ces années là… rencontres ou simplement regards… Mais comme nous aurions aimé aussi croiser les regards de Florette MORAND précieuse et toujours délicatement sophistiquée, TI MOMO, le Président Gaston MONNERVILLE, la Reine Eugénie EBOUE, Madame LEGITIMUS l’actrice, Gaston BALLET, Maître Gerty ARCHIMEDE, Monsieur Elie BLONCOURT la claire cécité, Monsieur Guy TIROLIEN, Monsieur Gabriel LISETTE….

Mais si le mur est d’argile et s’effondre, l’homme, le père n’est pas de marbre et il va se retrouver bucheron au milieu du désert, marin privé de la fureur des éléments, boxeur sans adversaire au milieu d’un ring, statue miné de l’intérieur par des promesses non tenues qui peuplèrent les heures sombres.

Illusions ou désillusions… toi seul lecteur, averti et connaisseur de ces années là, pourra corrigé le titre de ce livre écrit avec un coeur aimant pour éclairer le regard troublé des autres.

Merci à Louis DESSOUT de nous avoir amené ici, avec sa clairevoyange habituelle ! j’attend plus qu’un regard de lui j’attend ses mots sur son condisciple.

Jean-Claude