Je ne tarirai jamais d'éloge pour Esa-Pekka Salonen que je considère comme l'un des chefs actuels les plus talentueux et les plus complets. Il dispose d'une vision d'une clarté saisissante des oeuvres qu'l inteprète. Un article très intéressant de Pierre Rigaudière dans le numéro de janvier-février de Diapason (pages 10 et 11 : Esa-Pekka Salonen : l'homme orchestre) permet d'en savoir un peu plus sur le chef et compositeur finlandais. Ce dernier ne cache pas son admiration pour Stravinsky et je ne suis guère étonné. Pour rappel, j'avais été bouleversé par sa lecture fulgurante et de l'Oiseau de feu (concert mémorable du 6 mars 2006 dans cette affreuse salle Mogador, à l'époque de la rénovation de Pleyel) et du Sacre du Printemps (disque historique sorti chez DG fin 2006, cf. note du 10 décembre 2006).
Puis, il y a la lecture notamment des symphonies de Sibelius (cf. note du 6 novembre 2007). Salonen a d'ailleurs l'humilité de reconnaître qu'il a admis tardivement la richesse d'écriture de Sibelius.
Radio France, avec le Festival Présences, qui se tient depuis le 3 février jusqu'au 19 février, et fête ses vint ans, rend un bel hommage à Esa-Pekka Salonen, invitant ce dernier à diriger notamment ses oeuvres à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.
Frédérique Jourdaa a consacré quatre éditions de son émission "Grandes Figures" au chef finlandais (du 31 au 3 février).