Harkis, portrait d'Abdelkrim KLECH...
Souvenez-vous du samedi 18 octobre 1997, Abdelkrim KLECH porte parole des 12 harkis en grève de la faim sur l'esplanade des Invalides, à Paris. Diabétique, affaibli par 45 jours de jeûne, cet homme qui avait 47 ans à cette époque était déterminé à poursuivre jusqu'au bout son combat. Son objectif n'avait pas varié malgré qu'il avait été transporté à l'hôpital alors qu'il était, disait-on, presque dans le coma.
Abdelkrim n'était pas à son coup d'essai. 7 grèves de la faim en 7 ans, et des dizaines de coups d'éclats. Il était surnommé par certains « le Robin des bois des harkis », ce père de 3 enfants, originaire de Peyrolles, se disait investi d'une « mission ».
Il disait : « Je fais cela pour que nos vieux retrouvent leur dignité, et leurs enfants, du travail ».
Abdelkrim avait été très éprouvé par la mort de son père au début de cette année de 1997, et il n'avait qu'un mot à la bouche « obstination ».
Sergent-chef dans l'armée française, le père d'Abdelkrim était rentré en France en 1962 avec la vague promesse d'être réintégré dans la gendarmerie. Une promesse qui était resté sans lendemain, comme pour la plupart de tous les harkis qui avaient choisi la France.
Il n'a jamais oublié son arrivée en France, il n'a jamais oublié ces camps de transit, et depuis le désir de révolte ne l'a plus jamais quitté. Il disait : « qu'il n'a pas de mots assez durs pour condamner ceux qui ont trahi la cause ».
Nous disons à Abdelkrim Klech bravo pour ses combats celui qui disait que son passé était le moteur de son action.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 19 février à 22:05
BRAVO KLECH ET CONTINUONS NOTRE COMBAT CONTRE LE MANQUE DE RECONNAISSANCES DES HARKIS ET DE LEURS ENFANTS. AUSSI POUR QUE NOS ANCIENS PUISSENT REVOIR LEUR FAMILLES AU BLED....
BISOUS A TOUS ET BON COURAGE DANS NOTRE LUTTE.