Une étude scientifique intéressante et qui conclue sur du bon sens :
« Dès les premières années de la vie, l’amour des parents, tout particulièrement celui de la mère, inscrit son empreinte dans le cerveau des enfants. Rendus adultes, les enfants les plus chouchoutés sont moins malades et réagissent mieux au stress. C’est du moins la conclusion des travaux de Jen Pruessner, professeur de psychiatrie à l’Université McGill et directeur du Centre d’études sur le vieillissement de l’Institut Douglas. La Presse l’a interviewé (…)
Les 16 premières années de vie sont les plus importantes. Elles incluent des années où il n’y a pas de souvenirs sémantiques, avant l’âge de 2 ans: on ne se souvient pas de ce qui s’est passé, mais il reste des souvenirs émotionnels. Cette partie du cerveau est déjà présente et active, alors que la partie sémantique du cerveau, qui donne du sens à ce qui se passe, vient à maturation plus tard, après 2 ans (…)
La mère a un impact plus fort à la fois pour les garçons et les filles. Le lien avec la mère est au départ biologique: elle porte le bébé, puis elle l’allaite. Les liens se forment naturellement. Ces motivations biologiques expliquent pourquoi les liens avec la mère sont plus forts, en bien ou en mal ».