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Dégradation de l’image du banquier

Publié le 29 novembre 2010 par Banquesav

(Dictionnaire posthume de la finance )

Définition de « banquier »:

Profession désavouée et honteuse. « Ne dites pas à ma mère que je suis banquier, elle me croit pianiste dans un bordel… »

Définition de « banque »:

Coupable ou responsable (selon l’humeur)

Dégradation de l’image du banquier

Actuellement les banques font des efforts de communication, il n’est pas rare de voir un banquier chanter, danser, ou faire de l’humour dans une publicité. De plus certaines banques ont communiqué sur le « coup de pouce » en cas de besoin, ou le financement des PME.

Beaucoup de facteurs ont réduit l’image du banquier, dans cette période de crise économique et de pouvoir d’achat, Madoff et Kerviel sont dans la mémoire de tous les français.

Dégradation de l’image du banquier

Les clients confondent parfois les banques d’affaires américaines et les commerciaux français du réseau. Cet amalgame rend tous les banquiers responsables de la crise et les français utilisent l’harcèlement médiatique pour justifier leur mécontentement (bonus, baisse des crédits, emprunt d’État de 10 milliards…).

Les personnes âgées quand à elles, regrettent que le banquier ne soit plus le confident, le notable respecté du village. La confiance et le respect que les clients avaient envers leurs banquiers ont fortement diminué.

L’éloignement du banquier (fermeture d’agence, rotation des postes, banque à distance…), le développement du consumérisme, les nouvelles exigences des clients qui n’hésitent pas à faire jouer la concurrence, dégradent la relation client-banquier.

Dans ce contexte, difficile de maintenir une relation commerciale durable.

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