Au cours de la perquisition, les enquêteurs ont forcé des coffres-forts (alors qu'on leur a proposé de l'ouvrir avec les clés) et saisi plus de 150 objets : ordinateurs, disques, documents, argent, … sans qu'aucun motif n'ait été donné. Maintenant les propriétaires de la galerie savent que la perquisition a eu lieu dans le cadre de l'article 159 du code pénal "fraude de grande ampleur".
Emelian Zakharov pense qu'au-delà de la tentative d'intimidation, la perquisition visait principalement Ivan Nazarov, l'autre propriétaire de la galerie, arrêté d'ailleurs dimanche soir pour organisation supposée d'un réseau de casinos clandestins dans la banlieue de Moscou. D'après GZT.ru, les enquêteurs pensent qu'Ivan Nazarov a reçu la protection des chefs du ministère public et de l'administration municipale des affaires intérieures en échange du paiement de congés à l'étranger...
Ajouté à cela que des documents professionnels de Boris Berezovski et de sa fille ont été trouvés pendant la perquisition... et on se trouve dans une affaire plus complexe que prévue. Selon l'homme d'affaires, le but est de détourner l'opinion publique du procès Khodorkovski et des révélations de l'assistante du juge sur les pressions subies pour rendre un verdict conforme au désir du pouvoir.
Quoi qu'il en soit, Emelian Zakharov a décidé de porter plainte contre le ministère public pour demander une compensation pour le préjudice subi lors de la perquisition.
Source photo : Rian.ru