De foires en foires
«Sauf lors du montage et des vernissages qui permettent de tisser son réseau, nous sommes vissés à notre ordinateur. Pour les foires, nous pouvons flirter avec les 150 heures de boulot par semaine», poursuit la jeune femme. Justement, depuis son arrivée, en octobre 2009, elle a ainsi participé à de nombreuses foires : de la Fiac à celle de New-York ou encore Bâle. «Cela reste un événement commercial mais qui aboutit sur de nombreux contacts et clients». En amont, la tâche s’avère également fastidieuse : il faut remplir les demandes environ six mois à l’avance et la location de stand équivaut environ à 22 000 euros. «Pour l’instant, on est déficitaires», reconnaît ainsi Sophia. «En général, le métier exige de maîtriser une bonne dose de stress et d’être disponible en période de rush. Le milieu de la culture s’organise aussi de bric et de broc mais à la différence d’un musée, nous sommes les premiers à avoir l’oeil sur l’oeuvre d’un artiste à sa sortie d’atelier». Et si la galerie se révèle jeune, elle multiplie les activités et tente de ne pas rester «vide» plus de deux mois. Voilà pourquoi l’après-midi est loin d’être finie pour la jeune femme. Liste des prix, impression des textes de présentation et rangement sont encore au programme • C. Caussieu
Cortex Athletico, 20 rue Ferrère, entrée libreéé