Le Fonds Mercator, avec ses livres d’art belge, est ancré dans un patrimoine artistique très sûr.
En 1964, la filiale belge de la banque Paribas crée un outil de diffusion de la culture des Pays-Bas historiques, sous l’égide de son président Maurice Naessens. Cette maison d’édition prend le nom de Fonds Mercator, d’après Gerardus Mercator, humaniste et inventeur de la cartographie.
La ligne éditoriale s’attache à faire connaître l’art belge et des anciens Pays-Bas par de beaux livres et des monographies. L’éditeur est également connu pour avoir montré les liens entre la peinture flamande et la peinture italienne ou anglaise.
Dans les années 90, Paribas Belgique vit deux fusions successives, l’une, dans les années 90 avec la Bac-cob, qui avait été rebaptisée Bacob en 1993. Lors de la fusion en 1997, la banque prend le nom d’Artesia Banking Corporation.
Ensuite, Artesia est rachetée en 2001 par le Crédit Communal, qui devient Dexia. Quant à la SA Fonds Mercator, petite branche culturelle de la banque, elle est rachetée, en 2004, par trois associés. Il s’agit de Jan Martens, qui dirigeait le Fonds Mercator depuis des années, Ronny Gobyn et Bernard Steyaert, directeur, pendant 10 ans, de Christie’s en Belgique, à Londres et aux Pays Bas.
La maison d’édition, qui a déjà une belle aura qualitative, change de politique d’édition. Forte de ses contacts entretenus de longue date avec les musées et institutions culturelles en Belgique et à l’international, elle déploie quatre axes d’édition: les catalogues d’expositions en Belgique et à l’étranger, en plusieurs langues et en coédition, des livres sur des sujets d’intérêt locaux belges, (comme, par exemple, l’histoire de la ville de Gand), des livres sur les arts premiers et les monographies d’artistes.
“Nous avons la capacité, rare, de créer de nouveaux projets, liés ou pas à des expositions, avec des partenaires internationaux sur les marchés anglo-saxons, français, allemands“, explique Bernard Steyaert, administrateur délégué.
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