Etre parent

Publié le 14 février 2011 par Armand

La ville de Pont de l’Arche a toujours développé, quelque soient les municipalités, de nombreux services à destination des familles. Parmi ceux là, la petite enfance reste au cœur des préoccupations des élus locaux.

Paulette Lecureux avait favorisé la création de la crèche associative Bidibul puis la création du relais d’assistantes maternelles. La municipalité précédente a renforcé ces services par un accroissement du nombre de place en crèche et la création d’un lieu dédié aux assistantes maternelles, rue Blin, en lien avec la Communauté de Communes Seine Bord.

La ville aujourd’hui développe de nouveaux projets en direction des familles dans le domaine de la petite enfance, notamment en renforçant les services à la parentalité. Car devenir parent ne s’invente pas et de nombreuses familles peuvent avoir besoin de conseils pour répondre aux questionnements de la vie quotidienne.

Et c’est certainement sur la parentalité que nous devons poursuivre notre action en lien avec les services compétents. Il s’agit de l’école, du collège, du centre de loisirs, des associations, des services de l’aide sociale à l’enfance du conseil général, mais avant tout des parents qui sont les premiers acteurs de l’éducation de leur enfants. Et quand nous parlons de parentalité, il ne s’agit pas simplement de se préoccuper de l’enfant de 0 à 3 ans, mais d’aller plus loin car l’enfance et l’adolescence posent de nombreuses questions.

Le tremplin, maison des initiatives et des ressources à la famille, est l’outil qui doit nous permettre d’apporter des réponses concrètes.

Les modes de garde des jeunes enfants font également partie de nos préoccupations. Le contexte actuel ne favorise pas l’emploi des assistantes maternelles.

Plusieurs raisons à cela. Les agréments ont d’abord connu une augmentation importante et le nombre de places disponibles a augmenté de façon significative, d’ailleurs, il est désormais possible pour certaines assistantes maternelles d’obtenir un agrément supplémentaire en passant de 3 à 4. La crise est aussi passée par là et quand le budget des familles se réduit, toutes les charges (et notamment celles liées à la garde des enfants) sont suivies de près. Enfin, si le métier d’assistantes maternelles a énormément évolué, des parents préfèrent opter pour un accueil en collectivité.

Les relations étroites que la ville entretient avec la Caisse d’Allocations Familiales et la Communauté de Communes Seine Bord doivent nous permettre d’avancer des propositions pour mailler le territoire de façon cohérente, s’assurer que chacun puisse trouver une réponse à sa demande de garde et que les assistantes maternelles puissent vivre de leur métier qui est souvent bien plus que cela.