La problématique médicale des Jeux Olympiques (1/2)

Malgré les nombreuses polémiques relatives à l’organisation des Jeux Olympiques à Annecy, la candidature de la ville pour 2018 est maintenue. Or en matière sportive, la problématique médicale est extrêmement importante et c’est la raison pour laquelle la Secrétaire d’Etat à la Santé s’est rendue à une réunion en ce sens. En effet, Nora BERRA, Secrétaire d’Etat à la Santé, s’est rendue ce jour à Annecy, avec Chantal JOUANNO, ministre des Sports, pour intervenir lors de la table-ronde « services médicaux et contrôle du dopage » et présenter aux membres de la Commission d’évaluation du CIO les atouts du dossier français dans le domaine de la Santé, dans le cadre de la candidature d’Annecy 2018 à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2018. Pendant toute la période des Jeux et sur les sites olympiques, des moyens particuliers seront mis à disposition pour les athlètes, la famille olympique et le public. Le département médical du Comité d’organisation des Jeux Olympiques comprendra 96 médecins, 60 infirmiers, 60 masseurs-kinésithérapeutes, 420 secouristes, 100 volontaires, 37 ambulances et 6 hélicoptères.

Or, il convient de comprendre que l’organisation d’un tel évènement génère des retombées extrêmement, positives dans le secteur médical. En effet, le milieu médical dans son ensemble verra ses moyens considérables améliorés au terme des Jeux Olympiques. Par ailleurs, cela va permettre à l’Assurance Maladie ainsi qu’aux mutuelles santé d’accroître leurs ressources au regard de la sollicitation constatée. D’autre part, les mutuelles santé peuvent envisager l’établissement de partenariats avec les différents acteurs du monde sportif. A cet égard, il est primordial de sortir du carcan médical des mutuelles santé parce qu’elles jouent un rôle bien plus global qui le dépasse fondamentalement. En conséquence, il ne serait pas étonnant de voir des mutuelles santé participer à des opérations de partenariat à vocation pédagogique ainsi qu’à des partenariats présentant un intérêt plus publicitaire.