Robert Lax

Par Florence Trocmé

Robert Lax est un poète américain, né le 30 novembre 1915 dans l’État de New York, dans une famille d’origine juive. Il exerce de nombreux métiers, après ses études à l’Université de Columbia, répétiteur, publiciste, professeur d’anglais et éditeur. En 1943, il se convertit au catholicisme. Il collabore au New Yorker, au Time, à Parade, travaille un temps comme scénariste pour les Studios Samuel Goldwyn. Il devient éditeur de la revue littéraire New Story, publiée brièvement à Paris et il est aussi à l’origine des revues Jubilee et PAX
Dans les années 50, sous l’impulsion du peintre et graphiste Emil Antonucci, il devient plus connu. Il publie Circus of the Sun en 1952, puis New Poems en 1962. Il compose aussi des oratorios parlés. Sa poésie est souvent publiée par des artistes visuels, des graphistes, dans de petites maisons d’édition.  
Lax s’établit en Grèce en 1965. Plusieurs diffusions de ses pièces radiophoniques sur les grandes chaînes de radio allemandes ainsi qu’une rétrospective de son œuvre organisée en 1985 à Stuttgart contribuent à élargir son audience. 
Robert Lax quitte en 2000 la Grèce où il a vécu pendant 35 ans pour retourner dans sa ville natale Olean où il décède la même année, le 26 septembre 2000.  
(Ces éléments ont été repris du prière d’insérer du livre Robert Lax, 1 2 3, publié par les éditions Héros-limite et traduit par Vincent Barras.)  
 
 
Robert Lax en français 
De Robert Lax, rien ou presque n’avait été traduit en français à ce jour (quelques poèmes édités en revue, deux recueils multilingues en 1973 et 1981). Il est pourtant l’auteur d’une œuvre riche, empruntant des formes variées, allant de la poésie la plus minimale aux notes et observations inscrites dans son journal personnel, en passant par des oratorios parlés ou d’amples cycles poétiques. Lax passe sans heurts d’un répertoire à l’autre, si bien qu’au sein d’un genre clairement identifiable tel que le journal émergent des poèmes abstraits, qui se dissolvent ensuite dans un style narratif plus linéaire.  
Le présent volume respecte la forme particulière de publication et de réception qu’assume l’œuvre de Lax, ainsi que sa diversité formelle. Il opte pour la traduction d’une série de recueils complets déjà constitués antérieurement, depuis ses premières années d’écriture au début des années 1940 jusqu’aux dernières poèmes et carnets rédigés juste avant sa mort en 2000. Cette anthologie souhaite ainsi rendre compte de l’ampleur du travail poétique de Lax, dans lequel l’expérience artistique est indissociable de l’expérience de la vie. (Prière d’insérer du livre :
  
Robert Lax, 1 2 3, traduction de Vincent Barras, éditions Héros-Limite.  
Table de cette anthologie : Caroline du Nord (journal 1941-1945), Hollywood (journal, 1947), Nouveaux poèmes, 1962, Hommage à Wittgenstein, 1970, Acrobate hors (Derniers carnets, 1999-2000).)