Roman - 180 pages
Editions Denoël - juin 2007
Stéphane est divorcé d'une femme sud-américaine avec qui il a eu un garçon, Pablo. Chaque été, il retrouve son fils, le temps des vacances, dans un club vénézuélien. Une région sensible, avec des routes dangeureuses, sujettes aux glissements de terrain, et où plane la peur des disparitions d'enfants. Alors du coup, ce club, c'est plutôt une prison, un lieu fermé dont ils ne peuvent sortir...Roman de plage, ça n'en est pas un. L'ambiance qui y règne est sombre, très floue, peu ensoleillée malgré la situation. On y grelotterait presque dans cette atmosphère particulière qui y règne...
Mêlant le roman psychologique avec une narration centrée sur ce père et sa relation assez distante avec son fils, et l'histoire à suspense, Philippe Garnier place son histoire dans le réel contexte politique du Vénézuela de l'ère Chavez...
Extrait :Je crois que je suis passée totalement à travers ce roman sans capter les éléments d'intérêt. La lecture a été laborieuse, très fade, sans que les images ne se créent dans ma tête... Dur dur... J'aurais bien aimé avoir d'autres avis, mais il n'a pas conquis la blogosphère ce livre à en juger par l'absence de billets à son sujet. Pas si grave..."(...) ils feraient gravement le bilan de la journée au club, avec la même pauvreté dans l'échange qu'au fil de l'année dans leurs communications téléphoniques Paris-Caracas, où il était question de carnet scolaire et de progrès en natation. Stéphane n'était pas dupe et ne comprenait pas que Pablo se prête à ce jeu, on aurait dit un répertoire de théâtre japonais avec des masques hiératiques dans une version bon enfant, je te parle, moi ton fils comme à mon père et s'il te plaît fais un effort."
Roman de plage et de rentrée, en apesanteur (les points forts) - Fluctuat.net