«Ce n’est pas qu’une école. C’est un espace de création.»
C’est ce que chantait Gregory Charles le 4 février 2011, de façon improvisé, sous un air de rock and roll après avoir enseigné durant deux jours aux entrepreneurs de l’école de L’entrepreneurship de Beauce et moi-même, l’importance de développer sa créativité et surtout de se laisser aller.
Dans cet article, je partage mes réflexions et les moments magiques que j’ai retenus lors de mon récent séjour à l’école de l’entrepreneurship de Beauce.
Gregory Charles, un entrepreneur.
Reconnu pour ses nombreux talents artistiques, Grégory Charles est aussi un entrepreneur. Il dirige actuellement le Groupe Musique Greg qui réunit plusieurs de ses entreprises bâties autour de ses passions, activités et intérêts. C’est à dire dans le domaine des arts de la scène, de l’événement et de l’enseignement. Il possède de l’expérience en gestion d’entreprise et accorde une grande importance à la création. Surtout à la nécessité d’unir la gestion et la création. «La créativité est indispensable pour diriger une entreprise, peu importe qu’on vende des souliers, qu’on fabrique des meubles ou qu’on soit le Cirque du Soleil» dit-il dans une entrevue dans le Cyberpresse Affaires.
Pour moi, l’une des plus grande force de l’entrepreneur est la création. C’est ce qui le distingue du gestionnaire. Il crée sans arrêt et le succès de ses projets dépend de plusieurs facteurs, entre autre sa capacité à s’entourer et à ne pas ressentir l’insécurité et la résistance comme des éléments contraires. Gregory Charles ajoute que la créativité est ce qui distingue les entreteneurs de la civilisation orientale. Je partage son avis.
Une grande famille.
Contrairement à ma première visite à l’école de l’entrepreneurship de Beauce, en janvier, j’ai eu l’occasion d’être hébergée pour deux jours et voir les entrepreneurs-athlètes ainsi que le personnel en action. Je ne vous le cache pas, je me suis sentie comme un poisson dans l’eau.
L’activité de Greagory Charles a débuté avec un souper où il nous a invités à nous laisser aller en se réinventant avec un nouveau nom et une nouvelle profession. Appelez-moi Madame Marcelle Lebeuf. Je fabrique des avions, dis-je. L’exercice nous invitait à nous entraîner pour stimuler la création de nouvelles idées. J’ai beaucoup aimé cette expérience qui m’a permis de briser la glace et de socialiser avec certains entrepreneurs-athlètes de l’école.
La première impression que j’ai eue en voyant les entrepreneurs de la première cohorte est qu’ils forment une grande famille. Je me suis rappelé l’importance pour un entrepreneur de s’entourer d’entrepreneurs. C’est très enrichissant. Mon impression s’est confirmée à la fin de soirée du 3 février lorsque Gregory Charles s’est installé au piano pour nous chanter quelques mélodies. Rapidement les entrepreneurs, entre 20 et 53 ans, se sont laissés aller et se sont mis à danser. C’était tout simplement magique.
Perdre son temps pour mieux créer ?
Gregory Charles a mentionné lors de son activité du 4 février 2011, l’importance de ne pas avoir peur de se laisser aller pour stimuler la création de bonnes idées. Nous avons appris entre autres à … perdre son temps et accepter de reculer pour avancer. Sans entrer dans les détails de l’activité l’exemple que donne Gregory Charles avec Bombardier sur Cyberpresse Affaires illustre très bien le sens de son discours.
«Prenez Bombardier, qui a inventé le Ski-Doo. Ils voulaient appeler ça un Ski-Dog, et c’est à cause d’une faute que ça s’est appelé Ski-Doo. Ils se sont assis et ont pris le temps d’y penser, avant de décider que le nom serait Ski-Doo. Et on voit ce que ça a donné, Ski-Doo c’est pas mal mieux que Ski-Dog.» Gregory Charles
Gregory nous a également parlé de l’importance de donner de la personnalité à chacun de nos projets. Nous avons fait l’exercice de créer une entreprise fictive dans un court lap de temps. Nous devions lui donner un nom, de la couleur, des valeurs, des sentiments, etc. Je suis sortie de cette activité très inspirée.
L’école de l’entrepreneurship de Beauce, une sorte d’anti-MBA.
Après seulement deux jours à l’école, j’ai été en mesure de réfléchir sur ma façon d’entreprendre. J’ai décroché rapidement et été sensibilisée à l’importance de prendre du temps pour moi, grâce à l’emplacement de l’école et son personnel. J’ai appris beaucoup seulement en écoutant les différents parcours des étudiants et j’ai retenu des notions concrètes pour me permettre d’entraîner ma créativité. Bien sûr, il ne s’agit pas de technique et de chiffre, il s’agit toutefois d’un savoir-être entrepreneur qui est transmis en module intensif de cinq jours. «On veut former des gens qui vont employer des MBA. Dans une classe de MBA, il y a quelques entrepreneurs, mais ce sont surtout des cadres. Ceux-ci ne savent pas ce que c’est que de négocier un financement et de ne pas savoir si les employés seront payés le jeudi», dit Marc Dutil dans une entrevue sur Cyberpresse Affaires, qui précise qu’un élève de l’École d’entrepreneurship pourrait se faire reconnaître des crédits au MBA sur la base d’une entente individuelle avec une université. »
Ce que vivent les étudiants est vraiment exceptionnel. Je ne vais pas tarder à y retourner pour une prochaine activité..
Avez-vous déjà assisté à une activité de l’école ? Qu’en pensez-vous ?