La capacité de l’Allemagne à développer sa spécialisation manufacturière, à trouver la balance entre production domestique et production délocalisée et à répartir le coût de sa protection sociale entre charges salariales et taxation de la consommation méritent considération. Il y a probablement plus d’enseignements à tirer de ces pratiques que d’un éventuel « pacte de compétitivité européen » fondé sur la déréglementation sociale.
Au total, même si la fixation de COE-Rexecode sur les 35 heures est excessive, même si le différentiel salarial franco-allemand est moindre qu’annoncé, le diagnostic d’un effondrement du commerce extérieur n’en est pas moins établi et la question de la compétitivité mérite d’être rouverte dans la perspective de 2012.
Ce paragraphe est la conclusion de l’analyse de Daniel Cohen publiée sur Telos sous le titre Compétitivité : pourquoi la France a un problème ?
Cet extrait a été reproduit avec l’accord de Telos.