La pub met en vedette deux adolescentes en pamoison devant le film Twilight. Elles se plaignent toutes deux de ne pas avoir de "vampires comme ça à leur école". L'une d'elle demande à l'autre de reculer le film à la scène où "il", le vampire donc, est en bedaine.
DUH!
Lorsqu'à la toute fin de la pub on voit la scène en question, C'EST LE LOUP GAROU PAS LE VAMPIRE qui est en bedaine. Les concepteurs n'ont pas vu les films.
Et ils ont été payés pour être incompétents de même!
Parlant de bêtise, c'est la Saint-Valentin aujourd'hui. C'est une rare journée où les filles deviennent particulièrement nounounes. La grande amoureuse me remplit de messages qu'il faudrait que je décode.
"Nonon, on fait rien c'est une fête nounoune, on s'aime à l'année nous, pas juste une journée" me dit-elle et elle me fait la moue quand en fin de soirée elle m'avoue qu'elle aurait aimé un petit souper ou quelque chose...
"Mais...mais...j'avais un cours, fiston une pratique de hockey à 18h00 et on ne s'est même pas croisé?"
"Comme...comme toute l'année?"
C'est une sale journée où les gars sont excessivement analysé dans leur manière "d'aimer".
C'est comme une autopsie de "l'entretien de l'autre".
C'est ben ben chiant.
Je me sens assez attentif à ma douce.
Me promener en bedaine en me faisant passer pour un loup-garou?
Nous sommes vampires!
Depuis qu'une jeune (faussement) rousse m'a fait réaliser que je pouvais désirer et aimer quelqu'un de mon âge dans les années 80 et être AUSSI aimé et désiré en retour j'ai une aversion pour la Saint-Valentin. Je trouvais que c'était comme la pornographie de l'amour. Un kit cheap et dispendieux pour faire croire à l'amour.
Des filles sont tombées en amour avec moi au début du secondaire juste à temps pour la Saint-Valentin et pour réclamer une gâterie en bonne et dû forme. Le plus beau cadeau que je pouvais leur faire était de les quitter. Honnêtement c'était un véritable service que je leur rendais. Elles n'auraient jamais pu tenir le rythme sexuel que j'allais leur imposer.
Mais croire en l'amour, comme cette journée le suggère, reste beau. Même si bien souvent cette journée semble surtout honorer la démesure, le mauvais goût et le capitalisme.
Alors que je voulais faire le rabat-joie et vous entretenir du massacre de la Saint-Valentin d'Al Capone, je vais être bon joueur et vous offrir un petit top 5 des grands moments amoureux, tout ce qu'il y a de plus personnel, qui me viennent à l'esprit.
5- Les amours chantées. Si vous ne savez pas comment le dire, chanter-le. Que ce soit des amours homosexuelles, mâles, femelles, des amours plus traditionnelles, des amours souhaitées, des amours fantasmées, des amours totalement incarnés. Quand s'est bien livré, ça vise juste.
3-Des dudes créatifs croyant au mariage. On ne saura pas si le mariage aura duré mais les efforts placés dans les demandes et les réactions spontanées de ses dames peuvent vous attirer une larme de bonheur. Encore plus diverstissant, les dudes refusés qui méritent un coup de chapeau (et une baffe pour leur manque de flair et leur manque d'écoute de l'autre)pour avoir subi probablement la pire humiliation de leur vie devant des millions d'étrangers.
2-Warren & Diane, 1981. Personifiant la poète Louise Bryant et le révolutionnaire John Reed dans le film Reds, Beatty & Keaton, qui étaient un couple à la ville à l'époque, ne manquent jamais de me saisir à la gorge avec cette scène. Un amour intellectuel et empreint d'une urgence presqu'adolescente.
1-Cette scène de la série Wonder Years me rend toujours fleur bleue. C'est qu'avant de la découvrir à la télé je l'avais moi-même fait de la même façon (pas dans les mêmes circonstances) en rampant à la fenêtre de la Véro qui était dans ma vie à l'époque pour lui indiquer que je l'aimais (et vice-versa).
Baisers smoocheux aux amoureux.
Big Smacks to the Lovecats.