Devant la haine anti-hulmaniste qui sévit aujourd'hui, avec le retour du religieux et des idéologies de la nature totalitaires, je me réfugie, je l'avoue, dans l'art. L'art humaniste, l'art au regard d'amour. Bien sûr, il y a les peintres de la Renaissance. Mais en ce moment, je pense à la fin du XIXe.s,au début du XXe. Sur fond de luttes sociales âpres, l'espoir vivait et l'homme ne se trahissait pas: il espérati.Le progrès fut inouï. Et ce fut le moment des peintres de la joie, de la grandeur humaine, du regard sensuel... Celui de Renoir, gourmand, précis, celui de Cézanne à la splendeur incroyable mais toute proche de noous, toute intime. Celui des gens qui admiraient l'humanité. MAtisse, le grand Matisse cherchant une simplicité charnue puis allant de pus en plus à l'essentiel.
Oui, c'est de la nostalgie au temps brutal que nous vivons avec le harcèlement des fausses passions autoproclamées. Absolument bidon avec le mépris de l'humain qui a pourtant montré, il n'y a pas si longtemps, où il menait. Parfois j'ai l'impression de vivr een 1938. L'antidote contre cette méchanceté, c'est déjà Courbet, mais aussi la vision saine de l'animal avec les chats de Steinlen et l'étonnante fécondité du regard de Rosa bonheur...Bonheur, oui... face à la mesquinerie perverse de l'animaliste fascisant contemporain. Bonheur, bonheur et amour, le geste de MAtisse, celui de Renoir: la plénitude, la poésie solide... Que ma joie demeure! Et puissent revenir les peintres au regard fécond, à la joie,p, quand la chair devient esprit et matière à la fois! Pour un retour à l'exaltation de la beauté humaine, de laforce humaniste.A l'amour! le vrai, pas l'ersatz qui le bafoue dans la bonne conscience des haineux anti-humanistes! L'amour!