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À travers ce texte écrit sous la forme d’une opinion personnelle, j'ajoute mon grain de sel à toutes les personnes, groupes sociaux et Associations Québécoises et Canadiennes qui travaillent pour la prévention du suicide et l'abolition des préjugés envers les maladies du cœur, de l'esprit et de l'âme, c'est-à-dire, envers les maladies mentales.
À toi qui conserve une pensée secrète pour les idées suicidaires:
" Lorsqu'une personne conserve des idées pour le suicide, il peut survenir un évènement déclencheur, autant banal que profond, qui la conduira tout droit vers l'acte de désespoir qu'elle prépare déjà dans son cœur. Cela se nomme un lien. Les professionnels de la santé connaissent bien ce phénomène. De mon côté, je l'ignorais complètement, jusqu'à ce que je l'expérimente personnellement au printemps 1993.
L'impact sur soi
En plus, le choix du suicide ne règlera absolument rien des souffrances que l'on tente de fuir. Au contraire. Advenant le décès, je te laisse le soin de t'en remettre aux gens plus compétents. Par exemple, la lecture des volumes de l'auteur Serge Girard. Et, si la Vie nous laisse une seconde chance, on traversera toutes les souffrances que l'on tentais de fuir. En outre, il s'ajoutera sûrement de nouvelles douleurs physiques, morales et spirituelles. Sans oublier qu'il y a l'effet d'entrainement sur les autres personnes chères et sur toute la société. De plus, il faut ensuite, faire face aux proches blessés par ce geste de désespérance, de très grandes souffrances et de profondes ignorances.
L'impact sur les proches
Elle est réelle la possibilité que les êtres aimés ne puissent plus nous côtoyer, tellement ils en seront blessés. Il faut alors composer avec ces grands détachements affectifs, pour en arriver à faire un deuil véritable. Quelles souffrances inutiles pour toutes les personnes concernées ! S'il nous reste un peu de force et de courage hors du commun, il faudra bien voir à réparer selon ses capacités et ses talents. "
Autant demander de l'aide humaine et l'Aide-d'en-Haut, pendant qu'il en est encore temps. Ne lâchons surtout pas et frappons à toutes les portes, et ce, tant et aussi longtemps que l'on n'aura pas reçue l'aide dont on n'a réellement besoin.
Patricia Turcotte © Le 13 février 2011