Reptіle : pоème Rіen n'exіste аu lоіn, et chez les аutres
Par Illusionperdu
@IllusionPerdu
Nos pas traversent les chemins de nos villes d'ambres,
Et sur les routes de poussières, aux bitumes brûlants
Nos yeux frôlent des ombres fatiguées
Elles parsèment nos terres pauvres et puantes
A chaque retour, dans nos foyers
Les fleurs emportées sont pleins de certitudes
A chaque retour, auprès de nos feux,
Nos certitudes, sont confortées par les malheureux
Il est plus facile d'être fort en voyant des faibles
Que de soulever nos yeux et changer nos routes raides.
Il est plus facile de salir un lointain territoire
Que de soulever les pieds pour éviter nos propres déboires