Toujours est-il que le domaine de la spiritualité n'échappe pas à ce problème, loin de là ! Les exemples ne manquent pas.
Mais ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est que ces affaires sont complexes, ambigues. Mêmes les cas les plus extrêmes ont débutées par des intentions louables. "Nul n'est méchant volontairement" disait Socrate. Je suis bien près de le croire.
Une intention louable, cela peut être de réformer une tradition. Trois exemples récents : Nithyananda - dont on se demande, de lui et de ses dévots qui sont les plus bêtes -, Ken Wilber - emporté par son succès, et Genpo Roshi - terrassé par le dieu dollars.
L'explication ? Pas de révolution sans renoncement... et encore. Je me demande si il y a une révolution en dehors du renoncement.
Le guru en gloire :
Ce qui me choque (un peu) est la manière dont il pille les traditions les plus authentiques. Il se réclame en effet de sages peu connus comme Pattinathar, qui qui sont célébrissimes dans le pays tamoul. Nithyannanda, ce prétendu paramahamsa - niveau ultime du renoncement dans la tradition indienne - se permet de l'enseigner pour montrer à ses dévots ce qu'est le "vrai" renoncement.