La religion, prétexte génial pour maltraiter les animaux

Publié le 13 février 2011 par Taomugaia

Souhaitant revenir sur le sujet de l'abattage rituel halal et casher et sur la campagne lancée par plusieurs associations de protection animale, je suis tombé, au gré de mes pérégrinations sur la toile, sur un excellent article.
Publié sur le site participatif AGORAVOX, il a été rédigé par Patrick Lefèvre il y a peu. C'est même très récent car il date du mardi 8 février.
Ce papier fait une synthèse en tout point remarquable sur la question de la dérogation à la loi (pas d'étourdissement préalable) concernant l'abattage sacrificiel. Il amène par extension la réflexion dans le champ de la Res Publica (la chose publique) et rappelle notamment que cette dérogation viole les principes de l'égalité en droits (à ne pas confondre avec l'égalité des droits, vaste fumisterie invitant à un relativisme culturel dangereux) et de la laïcité.
Je vais te donner à lire le début de ce texte et t'inviter à en finir la lecture (n'oublie pas les commentaires, ils sont également intéressants) en cliquant sur ce lien : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/animaux-alimentation-interdits-88248

Petite précision : les sacrifices d'animaux, qu'ils aient lieu dans le cadre des fêtes de Pâques ou de l'Aïd procèdent directement du sacrifice demandé par dieu à Abraham, à savoir l'assassinat de son fils.
C'était donc chose commune que de voir les autels des sociétés antiques ou primitives dégouliner de sang souvent humain.
Les 3 religions du Livre sont des religions assises sur des égorgements et autres étripements sacramentels.
C'est dire l'extraordinaire modernité, la grandeur morale, en ce début de 21ème siècle, des 3 monothéismes.
Il y a comme une sorte de course dans le mal entre eux. Toujours prêts à immoler, que ce soit un nouveau-né, une vierge, un impie, un mécréant, un agneau, un mouton...Si possible en les faisant bien souffrir avant...

Allez, voici le texte :

"En tant qu’êtres humains, nous avons la particularité (avec quelques rares espèces animales) de nous alimenter à la fois de végétaux et d’animaux : si l’alimentation végétale ne semble poser quasiment aucun problème, il n’en est absolument pas de même pour les animaux.