genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1983
durée: 1h40
l'histoire: John Baxter est un journaliste qui travaille pour un magazine traitant de phénomènes surnaturels. John est très sceptique sur ce qui s'est passé dans la maison d'Amityville. Pour prouver que la maison n'est pas hantée, il décide de s'y installer.
la critique de Eelsoliver:
On pouvait se demander quel était l'intérêt et l'utilité de réaliser un troisième volet à Amityville... En effet, le second chapitre était pour le moins quelconque.
Mais peu importe, le mystère qui entoure cette maison hantée déchaîne les passions et les rumeurs les plus insensées. Pourtant, Amityville 3D se détache de ses prédécesseurs puisque le scénario ne s'inspire pas d'une histoire vraie.
Ensuite, c'est l'excellent Richard Fleischer qui est derrière la caméra. Autant dire que l'on attend beaucoup de ce réalisateur, qui compte tout de même quelques bijoux dans sa filmographie.
Au hasard, on citera Soleil Vert, 20 Milles Lieues sous les Mers, Le Voyage Fantastique ou encore L'Etrangleur de Boston, pour ne citer que ceux-là.
Autant dire que l'on attend Richard Fleischer au tournant...
Malheureusement, Amityville 3D est un film à oublier... Pour cela, il faut se resituer dans le contexte de sa sortie. Le genre épouvante est en proie au phénomène 3D.
Le film sort presque en même temps que les Dents de la Mer 3 (qui utilise lui aussi la 3D). Force est de constater que la 3D n'apporte pas grand chose à ce nouvel opus, plutôt bavard par ailleurs.
Le film accumule tous les poncifs du genre: portes qui claquent, apparitions étranges, protagonistes qui sombrent peu à peu dans une folie meurtrière...
Bref, rien de nouveau. Dommage car le personnage central, à savoir John Baxter, un journaliste, est plutôt intéressant. En effet, ce dernier se montre sceptique par rapport à l'histoire qui entoure la maison hantée. C'est avant tout un esprit rationnel.
Mais ses convictions les plus profondes vont être mises à rude épreuve. A noter également la première apparition de Meg Ryan au cinéma.
Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout...
Note: 7.5/20