Dominique Hasselmann ne s’y est pas trompé, pas une seconde d’hésitation pour repérer le titre du recueil des cinq nouvelles de Jean Paul Sartre: “Le mur” , paru en 1939.
Jeandler révèle par ailleurs très exactement ce qui se cache sous la lettre H et que nous avons totalement oublié. En effet, H est l’initiale du mot hèt qui dans les langues sémitiques signifie la clôture, le mur, l’obstacle.
Ces murs qui bornent nos mondes frileux et clos, celui, transparent des apparences qui permet de vivre en bonne conscience, celui de la honte, qui de Berlin à Gaza
sépare l’univers en camps ennemis, celui du héros de Sartre, prisonnier républicain espagnol, condamné à être fusillé par l’armée franquiste, et qui découvre le vide de sa vie.
Pourtant, les murs parfois se lézardent sous la pression des peuples.
Photo empruntéeau blog de Caroline Fourest