Glee: 2.12 Silly Love Songs
Après le
catastrophique épisode Superbowl, j'ai enchaîné avec cet épisode en me disant que de toute façon, Glee pourrait diffcilement faire pire. C'est donc avec un petit espoir d'amélioration
que j'ai entamé Silly Love Songs... puis je me suis rappelé qu'il s'agissait de l'épisode spécial St-Valentin, et aperçu que Jane Lynch, qui avait sauvé quelques meubles dans le
précédent épisode, n'en faisait pas partie. Et là, j'ai à nouveau craint le pire. Un épisode uniquement centré sur les amourettes niaises de lycéens, bon sang de bon Dieu, ça allait être à se
tirer une balle! ... mais, ô miracle, finalement, ça n'a pas été si insupportable que ça. Et ce pour une raison simple: la série a eu la bonne idée d'injecter un peu d'humour décalé dans
certaines love-stories. Surtout en fait celle de Puck et Lauren, qui du coup se classe facilement comme la meilleure intrigue de l'épisode (voire de la série depuis un bon bout de temp). J'ai
vraiment beaucoup aimé l'idée de ce couple improbable et encore plus original dans la mesure où c'est Puck qui court après la fille, une première pour le bonhomme. En parallèle, la pauvre Santana
qui s'était auparavant éprise de lui, se sent bien délaissée pour la St-Valentin, l'occasion pour elle de participer également au soudain grand élan d'irrévérence de la série en se la jouant
encore plus bitch emmerdeuse que jamais. C'est alors à un catfight d'anthologie entre Lauren et elle qu'on assiste, avant de la voir s'amuser à semer la zizanie dans les affaires
amoureuses de Quinn, avec un génial plan impliquant une scène plutôt hot où elle revêt une drôle de tenue d'infirmière.
En parlant de
Quinn, celle-ci en revanche n'a pas droit à beaucoup d'humour dans sa... ou plutôt, ses romances. Son éphémère infidélité à Sam, avec Finn, n'apparaît ainsi que comme une complication amoureuse
vraiment barbante et inutile devant laquelle on parvient à ne pas s'endormir que grâce à sa plastique. Enfin, en bas de l'échelle des romances potables de cet épisode, il y a Blaine et Kurt. Là,
on aurait pu largement faire la sieste en regardant, on aurait de toute façon rien manqué d'intéressant. Dès le départ, c'était prévisible que Blaine n'allait pas faire sa déclaration d'amour à
Kurt, tellement l'écriture de la série est maladroite. D'autre part, la révélation du béguin de Kurt ne change pas vraiment la situation, Kurt et Blaine préférant rester amis... comprendre que
leur couple est la seule idée que les scénaristes ont pour eux et, en conséquence, ont décidé de faire traîner en longueur sa concrétisation, par pure flemme de chercher d'autres idées pour les
occuper. Donc au final, j'aurais définitivement mieux fait de m'accorder quelques micro-sommeils pendant leurs passages... ça m'aurait d'ailleurs épargné les multiples prestations musicales de
Darren Criss, dont on va très vite finir par saturer à force de sur-exploitation par la prod qui a clairement trouvé en l'acteur son nouveau chouchou. En ce qui concerne les autres titres
interprétées dans l'épisode, j'ai rien à en redire. Oui même pour l'immonde Firework de Katy Perry qui devient étonnament écoutable chanté par Lea Michelle. Mais mon titre préféré
reste Fat-Bottomed Girls, Queen oblige. PYT était pas mal aussi remarquez, c'était une bonne idée d'associer Artie et Mike qui n'ont pas souvent l'occasion d'interagir.
En conclusion, Glee limite les dégâts avec un épisode de St-Valentin étonnament digeste. Certes, on échappe pas à pas mal de love-stories
lourdingues et stagnantes, mais il y a aussi quelques bonnes idées, assez inspirées et misant plus sur l'humour, qui sauvent l'honneur.