LA CITE DES JARRES de Arnaldur Indridason

Editions Points Policier327 pages7 euros
Présentation de l'éditeur
Un nouveau cadavre est retrouvé à Reykjavik. L'inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un " truc bête et méchant "
qui fait perdre son temps à la police... Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans. Et le conduisent tout droit à la " cité des Jarres ", une abominable collection de bocaux renfermant des organes...
L'avis de Phooka:
Voilà, j'ai fini ma lecture "break" et en plus je l'ai bien appréciée! Ca faisait longtemps que j'avais envie de découvrir Indridason car j'en avais entendu beaucoup de bien. Et de fait ce petit thriller (petit par le nombre de pages) se dévore avec plaisir.Le héros (que je crois on retrouve dans tous les thrillers de cet auteur) est un policier divorcé, pas très propre sur lui, vivant dans un appart' un peu crade, fumeur et mangeur de surgelés réchauffés au micro-onde. Pas vraiment glamour quoi! Son fils est en cure de desintox, sa fille se drogue.. On ne peut pas dire que la vie soit paisible et chatoyante..de toute façon, quand on regarde l'Islande à travers les mots de Indridason, on n'a qu'une envie....ne jamais y mettre les pieds! Il pleut toujours, c'est sombre, les gens semblent tous être porteurs de sombres mystères, c'est très très noir!Et dans cette sombritude :)) infinie, Erlendur notre policier (ha oui parce que les noms islandais c'est quelquechose aussi! :)) va essayer de comprendre pourquoi un vieux bonhomme au premier abord sans antécédents s'est fait assassiner dans son appartement. Et pour ça il va devoir remonter dans le passé, essayer de comprendre et relier des faits qui apparemment ne semblent pas avoir de liens. Erlendur a un sale caractère (oui,oui je confirme ce n'est pas le genre mec sympa qu'on a envie d'inviter chez soi), il est tenace et il ne va pas lâcher le morceau , jusqu'à ce que tout soit éclairci. L'histoire est prenante et le suspens présent, mais ce qui m'a le plus emballée dans le récit, ce sont ses différents protagonistes. Des gens ordinaires qui sont tous d'une manière ou d'une autre (de façon volontaire ou involontaire) des maillons dans la compréhension de ce qui s'est passé. Et surtout à travers eux, on accède à une certaine vision de la vie en Islande et comme je le disais au début, ça ne parait drôle tous les jours.
En tout cas, sans être un coup de cœur, j'ai dévoré ce polar à belles dents et je sais que je ne manquerai pas de lire à nouveau du "Indridason" !
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