Suite à l’annonce ici du spectacle de Marie-Claude Pietragalla au Palace, nous avons eu la possibilité d’y assister pour vous.
De la danse, contemporaine, en solo, nous avions sincèrement peur de ce que nous allions voir. L’entrée en scène et le tout premier tableau ne nous ont pas vraiment rassurés sur la suite car trop « conceptuel » à mon goût.
Mais alors ensuite, la danseuse accélère le rythme, enchainant les chorégraphies et les changements de costumes avec brio. Marie-Claude devient tour à tour Jeanne d’Arc, une chanteuse d’opéra, une pirate, et même la chanteuse Barbara ainsi qu’une secrétaire dépassé par la technologie. Mais sur ce dernier point, c’est à découvrir par vous-même et ça vaut le déplacement.
La tentation d’Eve est un peu un SDNI, spectacle de danse non identifié créé et mis en scène par la danseuse avec Julien Derouault. Il y a de la danse, bien sûr, mais aussi une voix off aux textes étranges, de jolis jeux de lumière, un passage de marionnette très maitrisé et même de l’humour, et oui !.
Marie-Claude Pietragalla déclame elle aussi du texte sur scène avec une voix et une diction à faire pâlir de nombreuses comédiennes ou actrices, et, si vous avez la chance d’être aussi bien placé que nous, vous verrez tout au long du spectacle qu’elle possède le don de faire passer les émotions et les personnages avec son visages de manière remarquable.
On ressort de La tentation d’Eve un peu surpris, bousculé presque par ce que l’on vient de voir mais après 2 minutes de recul on sait qu’au fond, on a vraiment apprécié cette magnifique représentation. Et nous ne sommes pas les seuls car les applaudissements n’ont cessé qu’au bout de très longues minutes et après de nombreux merci émus de la part de l’artiste.
Marie-Claude Pietragalla, La tentation d’Eve, Théâtre Le palace, dernière ce soir à 20h30 avant la reprise du 1er au 12 mars, du mardi au samedi à 20h30.