En voyant ce cher Colin Firth à l’affiche d’un nouveau film, je ne pouvais que craquer et aller l’admirer dans un rôle absolument génial. En incarnant le duc d’York, futur Georges VI, Colin campe un bègue, à l’heure où les rois britanniques ne peuvent plus se contenter d’apparaître à leur fenêtre de temps en temps mais doivent rentrer dans les foyers du peuple via cette géniale invention qu’est la radio.
Si pour nous la résistance anglaise est incarnée par Churchill, ce film met en lumière la personnalité de ce roi qui va devoir faire face à ses responsabilités et son handicap pour jouer un rôle décisif dans l’avenir de son pays et de l’Europe.
Néanmoins, ce ne sont pas ces aspects qui sont mis en lumière mais la période précédant ce fameux discours du roi : les premières thérapies, la fin du règne de Georges V et sa difficile succession.
Plus qu’une histoire politique, c’est ici une histoire d’amitié entre un prince et Lionel Logue, un médecin australien sans diplômes et aux méthodes peu orthodoxes. C’est aussi l’évolution d’un caractère et une véritable histoire psychologique.
Belle performance pour Colin, qui a su rentrer à merveille dans la peau de son personnage et bégaie de façon étonnamment convaincante. Cela fait aussi plaisir de voir Helen Bonham Carter dans un autre rôle que celui de Beatrix Lestrange !