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Des dossiers de 2012, la fiscalité part One

Publié le 12 février 2011 par Isaac_paris
Des dossiers de 2012, la fiscalité part One
Nous vous l'annoncions. Ouvrons ici la série des dossiers de 2012 du blog d'Isaac avec l'épineuse questino de la fiscalité en France.
Pourquoi est-ce question aussi sensible ?
Pas uniquement parce qu'elle touche à notre argent mais sans doute aussi parce qu'il s'agit là d'une des rares manifestations visibles de l'action politique. Supprimer, créer ou augmenter un impôt, voilà bien un acte dont chacun mesure très directement l'application. D'autres domaines politiques peuvent échapper à notre perception, comme la diplomatie de la France, ou sa politique industrielle. Oui, la fiscalité reste aujourd'hui l'un des rares domaines où la politique est visible.Et chacun peut comprendre le sens qu'on donne à la politique fiscale, dès lors que celle-ci est expliquée intelligiblement, ce qui fait parfois défaut à nos élites et journalistes, reconnaissons le.
Feu.
Et si on réformait la fiscalité des revenus pour faire en sorte que l'imposition ne dépende pas du type de revenu, mais uniquement du montant ? Car aussi étonnant que cela puisse paraître ce n'est pas le cas.Il existe des raisons à cela. Mais au final, est-ce juste et conforme à l'idée que l'on peut se faire de l'imposition sur les revenus ?
Première énorme abération, les revenus du capital sont moins imposés que les revenus du travail. Cumulez charges sociales employeurs + employés + impots sur le revenu et comparez avec le taux d'imposition des revenus financiers, c'est riche d'enseignement ... Un bon 10 % d'écart, au bas mot.Une raison à cela (les experts en trouveront peut-être une ribambelle d'autres ultra techniques). : il s'agit pour l'état de reconnaitre le risque pris par un investisseur, et donc d'imposer plus légèrement les revenus qui résultent de ces investissements. Je dis "Au fou !".Au Fouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!!!!!!!!!
En effet, 99,999% des investisseurs sont des sociétés ou des personnes qui ont les moins de prendre ce risque et donc la justification du risque peut trouver ici une sérieuse limite.Deuxième point, et non des moindres. Notre pays compte 3 millions de chômeurs (à la louche). Parmi les multiples raisons qui expliquent cette insupportable situation, le cout du travail. Je dis : " Allégeons le cout du travail en rééquilibrant imposition du capital et du travail"
C'est tout de même le moins que l'on puisse faire non ?
nm.

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