Momo des Coquelicots
Résumé : Suite de " Momo petit prince des bleuets"
" Momo est maintenant en sixième. Il rêve toujours de devenir écrivain, si bien qu'il a décidé d'apprendre par coeur tous les mots du dictionnaire ! Mais surtout, pour la première fois, il a une amie, Emilie, qui aime lire et écrire comme lui. A la maison, en revanche, Momo a beaucoup de soucis : son père est gravement malade et Ahmed, son grand frère, devient de plus en plus autoritaire. Heureusement, bien au chaud au creux de la mémoire du petit Momo, monsieur Edouard continue de veiller sur lui... "
Thèmes abordés : vie dans une cité, lecture, amour des mots, amitié, famille, relation enfant/personnes âgées
Mon avis : la suite de "Momo petit prince des bleuets "est aussi plaisante à lire que le premier volet. J'aime bien aussi le fait d'avoir les définitions des mots que Momo apprend au fur et à mesure de ses lectures.
Extrait : (chap 2, p21-24) :
"L'endroit que Momo préfère au collège est le CDI.
Il peut y aller tous les jours, s'il le veut. [...]
La dame du CDI est très gentille également, trouve Momo.
Alors, c'est là qu'il se rend à chaque récréation avec Emilie. Tous deux préfèrent le CDI à la cour. C'est beaucoup plus calme pour lire, travailler et là, il craint moins de se faire attaquer, aussi.
Dès qu'il arrive au CDI, Momo va chercher le dictionnaire et recopie dans son cahier à mots son lots de mots quotidiens. [...]
Au CDI, il y a également les ordinateurs. [...] Momo doit y faire des recherches parfois. [...] Momo n'a pas l'habitude et il rame grave. [...] Emilie l'aide :
- Tu sais, si tu veux devenir écrivain, il va falloir que tu t'y fasses.
- Ah bon ? Les écrivains n'écrivent pas dans un cahier ?
- Oh ben non ! Tu te rends compte, ce ne serait pas possible ! Ca leur prendrait trop de temps.
- Mais comment il a fait, Saint-Exupéry dans le désert ? Il n'avait pas pris son ordinateur, quand même ?
La documentaliste qui les a entendus discuter intervient en souriant :
- A l'époque, il n'y avait pas d'ordinateurs. Les écrivains écrivaient à la main ou tapaient leurs textes à la machine."