J’ai profité de l’achat du coffret signé Christian Lacroix pour les éditions le Livre de poche pour continuer mon tour d’horizon de la littérature anglaise et de Jane Austen en particulier.
Après « Orgueil et préjugés », c’est donc « Emma » que j’ai décidé de dévorer. Pour dire la vérité, alors qu’il me semblait connaître parfaitement la bibliographie de l’auteure anglaise, ce titre m’était complètement inconnu peut-être parce que cette dernière avait dans un premier temps sorti cet ouvrage de manière anonyme.
L’écriture est toujours aussi jolie même si cet adjectif peut sembler pour certains quelque peu niais. Il n’en ai rien ici. Tout y est juste simplement charmant.
On se prend immédiatement d’affection pour la mignonne et gaffeuse Emma Woodhouse (qui n’est pas sans rappeler bon nombre de rôles joués par Audrey Hepburn) et son petit monde. Même si le rythme typique du XVIIIè siècle peut à certains moments paraître excessivement lent, je vous avouerai qu’il n’est pas déplaisant d’être emporté par cette indolence.
Une nouvelle fois comblée, auriez-vous d’autres titres de l’écrivaine à me recommander?
Publié anonymement en 1816, Emma est l’oeuvre la plus aboutie de Jane Austen (1775-1817) et l’un des classiques du roman anglais. Orpheline de mère, seule auprès d’un père en mauvaise santé, Emma Woodhouse, désormais la maîtresse de maison, s’est mis en tête de marier Harriet Smith, une jeune fille qu’elle a recueillie chez elle. Ce faisant, ne s’est-elle pas attribué un rôle qui n’est pas (ou pas encore) pour elle ? Son inexpérience des coeurs et des êtres, ses propres émotions amoureuses, qu’elle ne sait guère interpréter ou traduire, lui vaudront bien des déconvenues et des découvertes. Autour d’Emma, Jane Austen dépeint avec sobriété et humour, et aussi une grande véracité psychologique, le petit monde provincial dans lequel elle a elle-même passé toute sa vie.