Scott Pilgrim Vs. the World

Publié le 12 février 2011 par Gameinvaders

Été 2010, un petit bijou dans le monde vidéo ludique fait son apparition. Scott Pilgrim vs the World, édité par Ubisoft débarque sur le XBLA et PSN à prix attractif, voir même ridicule. Il est bon de noter aussi que Scott Pilgrim est un comic book à la base écrit par Bryan Lee O’Malley, et qu’il a aussi été adapté en film. Mais pour le jeu, il s’appuie essentiellement sur la bande dessinée.

Prêt à tout pour obtenir le baiser de Ramona !

« Scott Pilgrim, 22 ans, sort avec une collégienne ». Voici ce que vous devez savoir à son sujet. Scott Pilgrim vit dans la ville de Toronto au Canada, où il est bassiste dans son groupe de musique, les Sex-Bob-omb. Scott va rencontrer la fille de ses rêves, Ramona Flowers. C’est à ce moment que les problèmes vont commencer. Ramona à sept ex maléfiques que Scott va devoir combattre pour sortir avec cette charmante demoiselle. Seul problème, il a aussi une petite amie de dix-sept ans qu’il va devoir quitter…

Parlons un peu, voir beaucoup du gameplay. Vous, joueurs acharnés et accro au rétro gaming (vieux jeux en 8 bits dont votre papa était fan à l’époque et l’est certainement encore maintenant), Scott Pilgrim est pour vous ! Ça fait très propagande, je sais. Un jeu entièrement en 2D, et designé de la même façon que la Méga Drive où l’on peut interagir avec l’environnement, quoi de mieux ? Scott Pilgrim possède plusieurs niveaux de difficulté, comme à peu près tous les jeux. Le mode ‘Novice‘, ‘Normal‘, ‘Difficile‘, ou même ‘Extrême‘ pour les acharnés d’entre vous. Mais attention : ce jeu est très difficile et j’insiste sur le « très » puisque j’ai eu moi-même du mal à le terminer en mode novice avec quatre de mes camarades. Ridicule ? Je sais. Il sera essentiel de revenir sur les premiers niveaux pour gagner un maximum d’expérience. Le jeu comporte plusieurs niveaux. À la fin de ces derniers, un ex maléfique est à combattre. Vous allez me dire : ‘Facile‘. Mais pas tant que ça puisque entre chaque niveau, il y a une sorte d’étape qui va vous donner du fil à retordre, mais qui fait de ce jeu un incroyable beat’tem all. Le jeu est multi-joueur et vous propose un large choix de personnage. Chaque membre du groupe Sex-Bob-omb est jouable avec, en plus Ramona Flowers ainsi qu’un personnage secret disponible à la fin du jeu. Les attaques au corps à corps sont les mêmes qu’un beat’tem all de l’époque, avec du choix dans les combos, et une technique secrète que seul notre avatar pourra utiliser. De plus, le personnage monte de niveau et récolte de l’argent quand l’ennemi est à terre ce qui est essentiel dans le jeu.

L'attaque du Super Végétalien!!

Pour la charte graphique, on retrouve la ville de Toronto située au Canada avec ses niveaux enneigés et sombres. L’environnement, quant à lui, est riche et très varié. On ne s’ennuie pas entre chaque niveau. Les objets que vous trouverez par terre sont utilisables. Il est possible de les ramasser, attaquer avec, et pourquoi pas les jeter sur votre adversaire pour lui enlever un max de point de vie. Attention, des petites cinématiques sont la pour vous freinez. Par exemple, quand vous êtes en train d’asséner un ennemi de coup et que au moment où vous ne vous y attendez pas, un bus vous roule dessus. Ça peut faire très mal. Des petits mini-jeux sont là aussi pour changer un peu l’expérience de jeu, dans lesquels vous devrez, par exemple, détruire une machine en moins de dix secondes, où bien ramassez une clé qui va vous servir à ouvrir une porte ou un coffre plus tard. Des magasins sont à votre disposition pour tout achat qui augmentera votre force ou votre vie. Seul hic : nous ne savons pas exactement ce que l’on achète avant de l’avoir acheté. Des niveaux «secrets» que vous trouverez facilement puisque qu’ils sont représentés par une petite étoile sur une porte sont également présents. Ces niveaux vont seront d’une grande aide puisque qu’ils permettent de récupérer beaucoup d’argent très vite. Le principe est simple : des cochons volants s’approchent de vous et vous allez devoir les frapper pour récupérer les pièces. Bref, rien de plus facile.

La Bande son MIDI est sympathique et entraînante. Elle ne se ressemble pas aux son des anciens jeux pixelisés et surtout (le plus important), elle ne donne pas envie d’exploser sa manette sur la télévision au bout de quelques heures. La musique ressemble énormément à l’adaptation cinématographique en plus synthétisé.

En conclusion, même avec sa difficulté, Scott Pilgrim Vs. the World est un jeu avec lequel on accroche ou pas. Mais pour moi, il reste et restera mythique. J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu même après l’avoir terminé, et donc, c’est pourquoi je le recommande à tout le monde, même ceux qui n’aiment pas le genre beat’em all. Pour la modique somme de sept euros, pourquoi se priver ?

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