Gribz c'est le trio qui a assuré la première partie du concert de Lilly Wood And The Prick à la Cigale lundi 7 février.
Sa musique pop folk ne se démarque pas franchement des productions que l'on connait déjà dans ce registre et le son évoque souvent celui de Yodélice mâtiné de country mais le groupe est sympathique. Jouant la carte de la connivence avec le public, le chanteur se plait à multiplier les intermèdes qui résument le morceau qu'il va interpréter. Bavard entre les titres, il oubliera de présenter le groupe si bien que le public se retourne vers moi à de multiples reprises pour savoir à qui il a à faire. (C'est l'effet pass collé sur le t-shirt et appareil photo qui doit leur laisser penser que j'en sais plus que les autres dans le public sans doute). Une chance, j'ai demandé avant de m'installer qui assurait la première partie et du coup je fais office le temps du set d'agent de promo pour Gribz. J'en sais très peu sur cette formation qui d'après son myspace en est encore à ses balbutiements. Il s'agit du projet perso d'un des musiciens de Camille, Martin Gamet.
J'allais presque oublier : Comment le groupe fait il pour marquer les esprits? Il a un truc, un vrai : l'illumination instrumentale. Il fallait y penser, Gribz joue dans l'obscurité franche la plupart du temps pour mettre en valeur ce qui fait sa particularité : ses instruments sont nimbés d'une douce lumière, souvent multicolore. L'effet est immédiat et saisissant : une atmosphère intimiste et chaleureuse s'installe dès que le noir se fait. Bien pensé.
Retrouve Gribz ici sur sa page myspace pour suivre son actualité de près...
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