Qui sera le nouvel entraîneur du Chili ?

La sélection chilienne n’a plus d’entraineur depuis une semaine puisque Marcela Bielsa a confirmé son départ. Plusieurs noms illustres sont annoncés. Pour le moment, la fédération chilienne de football recherche toujours un remplacement à Marcelo Bielsa. Cette semaine, le nom de José Pekerman a été annoncé. Pekerman avait mené l’Argentine en quart de finale de la coupe du monde 2006 avec un jeu brillant et collectif. Il avait aussi obtenu de bons résultats avec la sélection des jeunes de moins 20 ans, gagnant à 3 reprises la coupe du monde. Malheureusement, José Perkerman a décliné l’offre chilienne, à l’instar de Carlos Bianchi, 4 fois vainqueurs de la Copa Libertadores, mais qui ne souhaite plus entraîner.

Voilà qui met dans l’embarras Sergio Jadue, le président de la fédération chilienne de football. Suite à la démission du très populaire Bielsa, il avait déclaré à la presse qu’un « gros poisson » serait attrapé au poste d’entraîneur. Il y a bien également la piste Alejandro Sabella, récent vainqueur du championnat argentin avec Estudiantes mais le coach argentin est parti en mauvais termes avec le club de la Plata et tient à régler le conflit financier qui l’oppose à ses anciens dirigeants avant d’entraîner à nouveau.

Alors, qui d’autre ? Claudio Borghi serait le choix du peuple chilien. L’entraîneur est populaire, il a remporté 4 championnats avec Colo-Colo. Mais la fédération semble réticente à lui proposer le poste, préférant, peut-être, un coach étranger avec une renommée internationale.

Le nom de Marcelo Lippi a été avancé. Vainqueur de la coupe du monde avec l’Italie en 2006, l’ancien coach de la Juventus a comme désavantage de ne pas parler l’espagnol. On évoque aussi le nom d’Hugo Sanchez, l’ancien sélectionneur du Mexique qu’il a amené en demi-finales de la Copa America 2007. Mais, depuis, sa carrière d’entraîneur semble sur la pente descendante.

Plus curieux, on annonce aussi le nom de Guus Hiddink, le mercenaire hollandais, actuellement coach de la Turquie. Il a l’habitude de tirer le meilleur de nations considérées comme faibles. Ce fut le cas avec la Corée du Sud lors de la coupe du monde 2002 ainsi qu’avec l’Australie en 2006. Il parle espagnol suite à son passage au Real Madrid à la fin des années 90. Mais la fédération turque accepterait-elle de le libérer juste pour une pige pendant la Copa America ?

Car tout le problème est là. La Copa America débute dans moins de 6 mois et il faut préparer l’équipe afin de briller en Argentine…