Parmi ces opportunités, il y a les prochain J.O. de 2016 à Rio de Janeiro où les Etats-Unis espèrent jouer un rôle en tant qu'investisseur. "Les stades à construire, les routes, la mise en place de lignes électriques: voilà des secteurs où nous espérons que les Etats-Unis joueront le premier rôle," a ajouté Fernandez.
Il faut croire que les américains ne sont pas rancuniers puisque la ville de Chicago, ville natale de Barack Obama, était l'un des principaux adversaires de Rio pour 2016. Le gouvernement américain espère un rapprochement avec Dilma Rousseff qui a une approche et une personnalité différente de son prédécesseur, le charismatique Lula.
C'est un euphémisme de dire que Lula et Barack Obama n'ont jamais été proches. Obama n'a jamais pardonné à Lula ses rapports amicaux avec Hugo Chavez et le régime iranien. Quand à Lula, il n'a jamais pardonné à Obama d'empêcher le Brésil d'avoir un siège au conseil de sécurité de l'ONU. Le président américain espère donc tisser des relations plus amicales avec la nouvelle présidente brésilienne. On y parlera sûrement avions de combat, maintenant que le Rafale semble bel et bien hors jeu...