Certes la cause première de celles-ci est le ressentiment, la frustration, l’aliénation de larges parties de la population. Mais comme dans une réaction chimique, la révolution numérique est le catalyseur des révolutions politiques.
En permettant à des individus isolés, atomisés, impuissants face à un régime répressif, de s’associer, de se regrouper, de se mobiliser, elle donne une dimension nouvelle à la définition, proposée par Hannah Arendt, de l’essence du politique comme la capacité humaine à ne pas simplement agir, mais à « agir de concert ».
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Ce paragraphe a été reproduit avec l’autorisation de Telos.