Perso j’ai privilégié le débat organisé à l’école de journalisme de TOULOUSE et prolongé avec des amis au bar du coin. Un vieux bistrot où j’avais quelques (bonnes) habitudes dans le passé. Sur ce point je constate que ces lieux d’échange restent souvent bien plus créatifs que les réseaux sociaux de la toile. A méditer….
Sous la forme d’un tribunal j’ai donc assisté à une rafraîchissante joute oratoire entre droite et gauche sur le thème « N. Sarkozy à la barre ; innocent ou coupable». Les élus présents ont joué le jeu, même si l’on a senti un peu d’agacement de leur part devant l’amateurisme de quelques étudiants en situation. Vous faire un compte rendu ne servirait qu’à servir votre propension à rester cloîtrer dans votre salon. La prochaine fois faites preuve de curiosité et venez participer ; vous honorerez ainsi une école qui œuvre pour former de futurs journalistes.
A la vérité le débat parrainé par LA VOIX DU MIDI m’a semblé être à charge et ce n’est pas les efforts de V. NOVES et d’ E.POUCHELON (conseillers régionaux UMP) qui auront permis d’inverser le schéma. Dommage car cela a rendu les interventions de C. LEMORTON (député PS) et G. ONESTA (conseiller régional vert) moins déterminantes et cela malgré des arguments.
Au final, il s’agissait, pour moi comme pour beaucoup de français, d’une soirée dédiée au petit nerveux. D’un côté nous avions sur l’écran un vrai Président devant un échantillon de 9 authentiques benêts triés sur le volet et, de l’autre, à Toulouse de futurs journalistes condamnant un faux Président au terme d’un jugement critiquable.
A la vérité, les journalistes dérangent profondément le pouvoir et n’occupent que très épisodiquement l’écran TV. Au bistrot nous avons évoqué ce sujet et, l’alcool aidant, avons rêvé d’une émission aux heures de grandes écoutes où de vrais étudiants en journalisme poseraient de vraies questions à un vrai Président.
Mais ce n’est pas d’actualité...