Il aime sa mère passionnément
De toutes les personnes qu'il connait
Cest sa mère quil prèfére
Elle sa génitrice
Elle la fée sur son berceau,
Pourtant parfois dans son fort intérieur il se dit qu'elle a oublié de lui léguer quelque chose,
Ce petit truc qui fait qu'il est différent des autres,
Malgré tout l'amour d'une mère
Malgré tout le soutien d'un père pourtant si en désespoir face à la vie
Qui lui a donné un petit comme ceci
Lui est placé,
Exit l'enfant qui dérange, exit l'enfant qui perturbe le calme des gens,
Et pourtant lui, qui pourrait dire qu'il fait du bruit ?
Lui qui se mûre dans le silence depuis sa plus tendre enfance ,
Dans le jour comme dans la nuit .
L'enfant qu'on oublies .
Alors il pense, repense et repensera toujours,
Il n'a que ça à faire, penser, imaginer, se taire dans son monde à lui
Ou seule sa présence est indispensable,
Puisque les autres, les adultes, de l'accepter, de l'intgrer, n'en seront jamais capables .
Alors oui, il parle aux oiseaux
Alors oui, il respire les fleurs,
Ses yeux clignent de ces lueurs,
L'infirmire a beau l'appeler, il ne veut pas rentrer,
Il court dans son monde, s'allonge dans l'herbe et attends, attends,
Attends que passe le temps inexorablement,
Dans le jardin il esp're retrouver sa maman
Quelle puisse enfin le ramener à la maison,
Le conduire pour dormir dans sa petite chambre d'enfant,
Il y pense souvent,
A tort évidemment
Puisqu'il est si différent
Alors le soir tombant, dans son petit lit d'adolescent qu'il est devenu à présent,
Il regardera la lune de sa fenêtre sans rideau, se prendra pour Amstrong défiant dame la lune,
Et il s'endormira comme tous les soirs, de toutes ces années ,
Ici là ou on l'a laissé,
Lui le tout petit,
Lui l'homme vivant,
L'autiste tout simplement.
De Sylvia