Auteur : Yasmina Khadra
Éditeur : Pocket
Publication : 2004
Nb de pages :149
Lu : novembre 2010
Présentation de l’éditeur :
Dans les ruines brûlantes de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là un stade rempli pour des exécutions publiques. Les Talibans veillent. La joie et le rire sont devenus suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Toute fierté l’a quitté. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l’obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n’a plus d’autres histoires à offrir que des tragédies. Quel espoir est-il permis ? Le printemps des hirondelles semble bien loin encore.
2ième roman de Yasmina Khadra que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire.
Les hirondelles de Kaboul, ce sont les femmes condamnées à porter le tchador (ou tchadri) dès qu’elles mettent le bout de leur nez dehors.
Un livre bouleversant,qui nous fait voir la réalité de la vie en Afghanistan aujourd’hui sous le règne des talibans qui prirent le pouvoir après la guerre contre la Russie et imposèrent dans tout le pays la loi islamique.
Il y a tant à dire sur la condition déplorable des femmes sous le régime taliban ce qui m’a amenée à trouver ce roman d’une lecture si réaliste qu’elle m’a souvent conduite au bord de l’écœurement.
Soumission,incompréhension,frustration et dignité se mêlent dans ce roman.
Cachées sous leur tchadris (tchadors), elles voient le monde qui lui ne les voit pas. Un monde où l’homme est présent mais la femme n’obtient aucune considération.
J’ai apprécié la plume de l’auteur et le cheminement de ses idées. Également et surtout,j’ai beaucoup apprécié comment a été clôturé ce roman.
Un livre que je recommanderais sans hésitation.