Acte Sud / Babel, 2005
Tsubaki signifie camelia en japonais et c'était la fleure préférée de Yukiko. Avant de mourir, elle désire libérer sa conscience d'un lourd secret et écrit à sa fille une lettre dans laquelle elle raconte comment elle a empoisonné son père le jour même où la bombe allait tomber dans son quartier à Nagazaki.
C'est l'histoire d'un amour impossible et d'un secret pesant qui fera exploser une famille en même temps que la seconde bombe atomique anéantira son pays.
C'est un véritable coup de coeur : un roman très fort, un récit simple, épuré, plein d'émotion, parlant d'un drame familial sans tomber dans le cynisme ou le pathétique, avec cette atmosphère particulière que l'on ne retrouve que dans la littérature japonaise.
Tsubaki est le premier volet d'une pentalogie dont il me tarde de décourvir la suite.
Pour d'autres critiques élogieuses, voyez les avis de Loutarwen, de Jules, de Papillon, de Laure, de Lhisbei et de Frisette.