Rappel de l’antibiotique Oracefal (1/2)

Afin d’éviter la survenance de toute nouvelle polémique en matière médicamenteuse après l’affaire du mediator, les autorités sanitaires font preuve d’une vigilance encore plus accrue depuis quelques semaines.  C’est pourquoi, l’identification d’un morceau de verre dans un flacon de l’antibiotique Oracefal 250 mg/ 5ml, poudre pour suspension buvable,  conduit le laboratoire Bristol-Myers Squibb, en accord avec l’Afssaps, à procéder au rappel du lot 9J56684  (péremption 09/2012). L’Afssaps recommande aux patients en possession d’un flacon portant ce numéro de lot de ne pas l’utiliser et de le rapporter à la pharmacie. En cas d’utilisation du flacon, il est recommandé par précaution de consulter un médecin. A cet égard, il convient de rappeler que le médicament Oracefal 250 mg/ 5 ml, poudre pour suspension buvable est un antibiotique commercialisé par le laboratoire Bristol-Myers Squibb. Il est utilisé principalement pour traiter les infections des voies respiratoires et les infections ORL chez l’enfant. Le médicament est administré après reconstitution avec de l’eau à l’aide d’une cuillère-mesure.

Par voie de conséquence face à la dangerosité potentielle de cette situation, l’Afssaps est immédiatement intervenue. Néanmoins, l’impact médiatique de cette autorité sanitaire est relativement limité et c’est la raison pour laquelle les mutuelles santé sont sollicités afin de relayer l’information. En effet, les mutuelles santé tissent des liens privilégiés avec leurs adhérents et sont en conséquence en mesure de les informer de manière efficace et surtout rapide. Dans cette optique, les mutuelles santé ont mis en place des mécanismes d’alerte particulièrement sophistiqués qui permettent de répercuter toute information de manière instantanée par le biais de divers outils de communication. Dès lors, ces évènements illustrent le rôle majeur des mutuelles santé dans le paysage médical Français depuis que l’Assurance Maladie est profondément affectée par de nombreuses réformes successives liées à l’ampleur de son déficit et la nécessité de réaliser de réelles économies.