Vendredi matin 5h00. Montréal se lève

Dans le cadre d’un mandat particulier, je dois parfois bousculer l’horaire et être prêt à l’action très tôt.  Une bonne habitude comme dirait mon père.  L’avenir est à ceux qui se lèvent tôt.  Vous savez, je crois que j’ai et aurai un bel avenir en autant que les heures de sommeil suffisent à conserver alerte la machine.

Ce matin, je souhaite partager avec vous un moment un peu plus personnel de ma vie.  Souvent, je recommande à mes clients d’aborder un sujet un peu plus intime de leur vie sur les blogues d’affaires qu’ils réalisent.  Je prends donc le temps ce matin pour vous partager mon bonheur de la vie. Trop souvent, on oublie la chance que l’on a de pouvoir réaliser ses rêves, de vivre à plein ses questionnements, ses craintes et surtout de regarder en avant sans tourner le dos au passé.  Ma collègue Gina Savoie l’a si bien indiqué dans son blogue : Présent et passé.

Le matin est pour moi un moment à la réflexion, un moment où la vie prend son sens.  Vous savez, qu’en ces temps de turbulence économique, politique et sociale, il fait bon prendre un temps d’arrêt. Ma partenaire de vie et d’affaires Anne-Marie Cordeau a compris et démarre son projet Alpha, Bravo, Charlie dans quelques semaines. Il ne faut pas attendre pour accomplir son destin.  Il faut savoir saisir l’occasion qui fera de nous une meilleure personne. Bravo Anne-Marie !

Donc je disais que le matin est une période de la journée où tout commence.  Un peu comme Vivaldi avec les quatre saisons.  Le matin commence tranquillement.  Tout s’éveille au rythme du lever du soleil.  Tout doux.  Sans bruit. Ensuite, tout commence.  Chaque élément, chaque sollicitation de nos sens nous obligent à commencer à penser.  C’est le réveil. Pour ma part c’est un moment de la vie où je suis le plus heureux et en paix.  Je repense aux moments matinaux où je refaisais le monde avec ma mère.  Un sourire m’anime.

Ce matin, Montréal, est à l’image de ce réveil.  Un café au centre-ville.  Il fait encore noir. La ville s’éveille. Quelques personnes dorment sur une chaise chez Second Cup sur Sainte-Catherine après une nuit possiblement mouvementée.  Il fait froid et humide à l’extérieur. Des travailleurs accourent pour la dose requise d’or noir (café) avant un « Crazy Friday ». Un autre lit un roman d’amour qui nourrira ses pensées pour la journée. Des oiseaux sont mêmes à l’intérieur et chantent le matin.  Une douce musique italienne me fait sourire.  Un jeune homme souffrant d’une maladie mentale parle seul. Une larme coule sur sa joue.  Quelle souffrance!  Cyberpresse titre aujourd’hui : Quand j’avais 5 ans, je m’ai tué.  Ouf ! L’espoir du peuple égyptien en prend aussi pour son rhume. Rien d’encourageant pour les partisans du négatif. Le trafic commence sur Sainte-Catherine.  Tout va de plus en plus vite.  On passe en deuxième vitesse. Quel chemin prendre ?

Maintenant, il me reste à définir comment ma journée prendra forme et sera.  Un sourire ? Des soucis ? Des craintes ? De la joie ? Un stress inutile ? Non, je choisis le bonheur et j’essaierai de le transmettre malgré tout ce qui pourra arriver dans la vie d’un stratège et conseiller pour qui les problèmes des autres le font vivre.  Et vous ? Que choisirez-vous aujourd’hui ? Comment sera votre journée ?