Pas de première partie ce soir seulement une AB sold out, en
configuration flex, qui attend avec impatience son artiste favori.
Coiffé de son légendaire béret et armé de sa Fender turquoise et blanche ,le guitariste britannique semble en grande forme et assez loquace. Après s'être gentiment moqué des "jeunes" qui
peuplaient la fosse debout et avoir aimablement chambré les aînés occupant les fauteuils, il se lance dans l'interprétation de l'intégralité de son dernier album " Dream Attic" qui
constituera le premier set de sa prestation.
Point d'orgue de cette première partie le fringant "Demons in her dancing shoes" au rythme de polka et pour lequel RT demande avec humour à la sécurité de boucler les portes de la salle afin que
personne ne puisse tenter de s'enfuir pendant le titre. "I'm sure you like polka in Brussels ! No? "The next song is a love song..", c'est ainsi qu'il
annonce " Stumble on", superbe ballade thompsonnienne, où la guitare ciselée du maître, doublée par le violon, fait mouche à chaque chorus.
Richard Thompson a toujours ce toucher exceptionnel qui n'appartient qu'à lui et certains titres lui permettront de "se lâcher" au grand plaisir de son public. Quelques morceaux sortent du lot
comme "A brother slips away" (dédié à son âme soeur) et son violon mélancolique et " If love whispers your name" dernier titre du premier set.
"The Angels took my race horse away"tiré de Henry the Human Fly entame ce second set qui sera des plus agréables.
"You can't win", "One door opens" et "All Bowly's in Heaven" livré dans un esprit jazzy prétexte à quelques solos émanant de chaque musicien, seront de grands moments musicaux.
"I'll never give it up", hit en puissance ravira les sièges et la fosse."Tear stained letter" offrira quant à lui aux auditeurs un superbe solo de sax.
En rappel, Richard nous offrira deux titres dont le formidable "I want to see the bright lights tonight" où saxo, violon et guitare brillèrent de mille feux devant une foule ravie debout et
tapant des mains.
Plus de 2 heures de show, une fois de plus le "roastbeef au béret" n'aura pas déçu.
You know what, Richard ?, avec toi on signerait bien une "Brussels Convention"...