Les autorités égyptiennes ne veulent pas que la baronesse Ashton (le « Ministre des Affaires étrangères » de l’UE, NdT) visite leur pays le mois prochain.
Peut-on leur en vouloir ? Lady Ashton est le symbole suprême d’un système antidémocratique. Dans toutes ses années en politique, elle n’a jamais pris la peine de se confronter au verdict des urnes. Une mandarine de toujours des services public en concession, elle a été nommée en secret, à un poste créé par un traité, pour lequel elle a conspiré à priver ce pays d’un référendum, qui pourtant lui avait été promis.
Il y avait une époque ou les autorités égyptiennes, suivant une ligne de realpolitik assez crasseuse, étaient prêts à rencontrer des commissaires européens. Mais, dans tout le monde arabe, les gens commencent à réaliser que les Européens, eux aussi, aspirent à la liberté. Ils peuvent voir que chaque référendum, dans chaque État membre, résulte en un vote « non ». Ces derniers temps, les peuples arabes agissent pour le bien, ils coupent les liens avec une élite qui ne fait que se servir elle-même, et ils embrassent le transfert du pouvoir au peuple.
Les jours des autocrates sont comptés.
Repris du blog de Daniel Hannan sur le site du Telegraph, avec son aimable autorisation.